Notre histoire avec Punta Arenas a mal commencé. On ne lui a pas laissé toutes les chances de nous montrer ses beaux côtés. 

Punta arenas ca rime avec la galère, les engueulades, les boîtes à putes et les mecs cheloux. Bienvenue au Chili. 

On est arrivés de nuit vers 20h, après 12h de bus d'Ushuaia. (À nouveau passage de frontières, douanes, ferry, hot dog,..). On avait vite fait regarde pour une auberge mais rien réservé, comme d'habitude. Sauf que là, ca na pas marché. La 1er auberge était super pourrie (genre il manque une partie du mur), la deuxième fermée, la troisième n'existe pas, la quatrième beaucoup trop chère,... l'horreur. On a marché plus de deux heures, on a traversé des quartiers malfamés, on s'est fait la gueule pour finir dans une auberge moisie. Mais ça fera l'affaire pour une nuit et après on se casse à Puerto Natales. Le Chili ca commence mal.

Le lendemain on va voir quand même un peu ce que ça donne avec la lumière du jour. C'est dimanche donc tout est fermé, mais mise à part ca, c'est une jolie ville. Beaux bâtiments, des parcs, le bord de mer bien aménagé,... c'est sympa. L'endroit est aussi connu pour avoir une "zone franche". C'est comme un duty free dans les aéroports. Il y a moyen de faire des bonnes affaires a un tout petit prix. Moi il me fait de nouvelles chaussures et tangi rêve de son nouveau iPhone. Mais c'est loin de la ville et comme on est dimanche on se demande si ça vaut la peine de faire tout ces kilomètres sans certitude que ce soit ouvert. Après une discussion agitée on décide de ne pas y aller et à la place on visite le cimetière (il est assez connu, des grandes familles croates y reposent). On voulait manger au resto, mais ca c'est fermé aussi. Rhrrrrrr!!! On se cale dans un café face à la mer avec un demi litre de thé et bien sûr des gâteaux!! C'est relaxant de voir cette mer calme face à nous, ca calme les esprits. 

Malgré tout on décide de partir le soir même à Puerto Natales, tout est fermé et on est pas chaud de repasser une nuit de plus dans l'auberge super pourrie. 

Arrivés à la gare, la vendeuse super sympa (ironique) nous dit qu'il y a plus de places dans le bus. Heureusement il y en a un autre bus deux heures plus tard. On veut la payer par carte, mais ça ne marche pas, et quand je veux la payer en cash elle me dit qu'elle na pas la monnaie. Bref j'étais prête à lui arracher les yeux de la tête. "C'est une caisse et il y a pas de monnaie!?!?!?!", c'est sortie tout seule, ce qui a fait rire le monsieur dernière nous, mais beaucoup moins la vendeuse. 

Bref c'était une journée un peu moins facile que les autres. La dure vie des vacanciers à l'année...