Rollalalalalala. Tellement de retard dans ce blog!!! Je l’ai complètement abandonné. Le soleil et les connexions internet pourries ont eu raison de moi. Comme quoi le soleil rend fainéant. 


Alors un petit résumé du Brésil !! 


Après les bleds perdus de Canela, Cambara, etc on a mis le cap sur Florianopolis. Le retour à la civilisation, mais toujours sans touristes et sans gens qui parlent anglais ou espagnol. Florianopolis est une de plus grandes îles du Brésil, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est très habité. Bref, pour nous c’était noté premier contacte avec la plage brésilienne. On devait y passer 4 jours, on est restés plus d’une semaines dans le mini mini village de Campeche, chez une dame toute mignonne qui nous traitait comme si on était ses enfants. On y a rien fait de particulier mis à part aller à la plage, se baigner, faire de randos et manger LA MEILLEUR GLACE de notre voyage!!! On faisait deux heures du bus pour avoir notre glace quotidienne. J’ai eu la super idée de m’y couper les cheveux, mais expliquer ce que je voulait n’était pas évident en espagnol. Du coup le « je ne veux surtout pas de frange », s’est transformé en « tu vas avoir une frange ». Génial.... heureusement que les pinces existent. 


Par contre niveau sécu c’est vraiment pas le top. C’est vraiment pas exagéré de dire que toute la misère du monde se trouve dans les quartiers de la gare. Sauf qu’au Brésil s’est également le cas dans tous les parcs et la ville ville. On s’aventure pas trop une fois la nuit tombée. La dernière fois qu’on l’a fait on est tombés sur une grosse bagarre et les travestis, alors que de jour c’était une rue tout à fait sympathique. 


Curitiba, la ville de l’architecte Oscar Niemeyer, où pour la premier fois de ma vie, j’ai pris un bus touristique (le machin hop on, hop off). Vu les distances et le fait qu’on avait qu’on jour c’était la meilleur de solution. C’est là qu’on s’est rendu compte des inégalités de classes et de la quasi absence de la classe moyenne. Ici soit tu vis dans la rue, soit tu vis dans un palais avec le combo mur de trois mètres + barbelés + caméra + chien féroce. Mais entre les deux, il y a pas. Après la ville est belle mais il faut savoir où aller. Car la première impression était vraiment flippante: hôtel pourri près d la gare avec que des sans abris et des personnes handicapés. C’était comme si tout les autres avait déserté la ville... Après on a pris un hôtel dans le « bon quartier », sûr que notre réservation « s’est perdue » ; auberge étant pleine, ils nous ont aménagé une chambre dans ce qui sert de cagibis qui sentait à moitié le moisi et la cigarette froide... A choisir je ne sait pas ce qui était mieux.